Randonnée - La ronde des 5 clochers
Randonnée à la découverte du patrimoine cultuel et du patrimoine rural bâti.
Les maisons à estre
Le plan cadastral du début du XIXème siècle montre que de très nombreuses maisons de Moissat étaient à estre, comme les trois de ce dessin ci-dessous. En effet, les escaliers extérieurs y sont dessinés. C’était la maison élémentaire, comprenant un cellier ou une cave à demi-enterrée, isolant de l’humidité la salle commune à l’étage, à laquelle on accédait par l’escalier extérieur couvert. Une autre pièce au même niveau ou au-dessus servait de chambre ou de grenier. Au sommet de l’escalier, le palier dominant la rue ne manque pas de charme. Il pouvait servir de séchoir pour les ails, les noix et les produits du jardin et abriter de menus travaux. On les a assimilées à des maisons
vigneronnes. Mais elles sont plus rudimentaires que cela puisque ne possédant pas de cuvage pour la vinification. Moissat n’a pas de tradition viticole importante, bien que la plupart des paysans du siècle dernier possédaient un coin de vigne pour leur consommation personnelle. C’est la maison type de celui qui vivait chichement, le journalier, le brassier comme on disait au XVIIIème siècle, ou qui exploitait une petite propriété. Ces maisons ont subi diverses vicissitudes. L’élargissement des rues a provoqué le sacrifice de plusieurs escaliers extérieurs et des balcons. L’agrandissement des maisons pour plus d’espace et surtout plus de lumière a contribué à démolir ces vieilles constructions. Et, il faut le dire, l’ignorance culturelle des propriétaires a porté préjudice à ces témoins du patrimoine. C’est un miracle que ces 3 maisons contigües soient restées intactes ou presque.
Les maisons à estre
Le plan cadastral du début du XIXème siècle montre que de très nombreuses maisons de Moissat étaient à estre, comme les trois de ce dessin ci-dessous. En effet, les escaliers extérieurs y sont dessinés. C’était la maison élémentaire, comprenant un cellier ou une cave à demi-enterrée, isolant de l’humidité la salle commune à l’étage, à laquelle on accédait par l’escalier extérieur couvert. Une autre pièce au même niveau ou au-dessus servait de chambre ou de grenier. Au sommet de l’escalier, le palier dominant la rue ne manque pas de charme. Il pouvait servir de séchoir pour les ails, les noix et les produits du jardin et abriter de menus travaux. On les a assimilées à des maisons
vigneronnes. Mais elles sont plus rudimentaires que cela puisque ne possédant pas de cuvage pour la vinification. Moissat n’a pas de tradition viticole importante, bien que la plupart des paysans du siècle dernier possédaient un coin de vigne pour leur consommation personnelle. C’est la maison type de celui qui vivait chichement, le journalier, le brassier comme on disait au XVIIIème siècle, ou qui exploitait une petite propriété. Ces maisons ont subi diverses vicissitudes. L’élargissement des rues a provoqué le sacrifice de plusieurs escaliers extérieurs et des balcons. L’agrandissement des maisons pour plus d’espace et surtout plus de lumière a contribué à démolir ces vieilles constructions. Et, il faut le dire, l’ignorance culturelle des propriétaires a porté préjudice à ces témoins du patrimoine. C’est un miracle que ces 3 maisons contigües soient restées intactes ou presque.